Les aides disponibles quand on se lance (ACRE, ARCE, CPF, Pôle emploi...)
Créer son entreprise est une belle aventure, mais elle peut sembler risquée quand on n’a pas (encore) de clients, ni de revenus réguliers. Heureusement, plusieurs aides financières ou dispositifs d’accompagnement existent pour vous soutenir dans vos premiers pas. Voici les principales à connaître en 2025.
1. L’ACRE (Aide à la Création ou à la Reprise d’Entreprise)
L’ACRE vous permet de bénéficier d’une exonération partielle de charges sociales pendant 12 mois, lors de votre première année d’activité.
Conditions :
Être demandeur d’emploi, bénéficiaire du RSA, jeune de moins de 26 ans, ou créateur en situation spécifique. (mais pas que...)
Faire la demande dans les 45 jours suivant la création de l’entreprise (sinon elle est perdue !).
📌 Bon à savoir :
Cette exonération concerne uniquement les cotisations sociales (URSSAF), pas les impôts ni la TVA.
2. L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise)
Si vous êtes inscrit·e à Pôle emploi et que vous touchez l’ARE (allocation chômage), vous avez deux options lors de la création de votre entreprise :
Option 1 : Le maintien de l’ARE :
Vous pouvez continuer à percevoir vos allocations chômage (ARE) tout en lançant votre entreprise, à condition de ne pas vous verser de rémunération ou de déclarer tous les mois vos revenus professionnels à Pôle emploi.
⚠️ Attention :
Les revenus générés par votre activité sont déduits de vos allocations
Vous devez déclarer votre chiffre d’affaires tous les mois à Pôle emploi, même s’il est nul.
Ce cumul peut s’avérer intéressant si vous avez peu ou pas de revenus au début, mais moins avantageux si votre activité décolle vite.
Option 2 : L’ARCE :
Vous touchez 60 % des droits au chômage restants, versés en deux fois :
Une première moitié dès la création (ou le début d’activité),
La seconde moitié 6 mois plus tard, si vous êtes toujours en activité.
⚠️ Conditions importantes :
L’ACRE est obligatoire pour bénéficier de l’ARCE.
Une fois l’ARCE versée, vous ne percevez plus l’ARE mensuelle.
Ce dispositif est avantageux pour avoir une avance de trésorerie, mais il faut bien gérer ses finances ensuite.
3. Le CPF (Compte Personnel de Formation)
Le CPF est un dispositif qui permet à chaque actif de financer des formations certifiantes tout au long de sa vie professionnelle. Il est crédité automatiquement chaque année si vous êtes en emploi ou travailleur indépendant.
Si vous êtes salarié dans le secteur privé à temps plein (ou au moins à mi-temps), votre CPF est alimenté de 500 euros par an, dans la limite de 5000 euros maximum.
Si vous avez un niveau de qualification inférieur au bac, ce montant peut monter à 800 euros par an, plafonné à 8000 euros.
Les travailleurs indépendants, eux aussi, ont droit au CPF s’ils sont à jour de leur Contribution à la Formation Professionnelle (prélevée automatiquement par l’Urssaf). Ils cumulent généralement 500 euros par an, dans la limite de 5000 euros.
Les agents du service public (fonction publique d’État, territoriale ou hospitalière) ne disposent pas d’un CPF en euros mais en heures, souvent à raison de 25 heures par an, dans la limite de 150 heures maximum. Pour les utiliser, ils doivent généralement obtenir l’accord de leur employeur.
⚠️ Attention à deux points clés :
Le CPF est plafonné. Une fois le plafond atteint (5000 ou 8000 euros selon votre situation), votre compte cesse d’être alimenté. Si vous ne l’utilisez pas, vous perdez le bénéfice de nouvelles alimentations. Autrement dit : si vous ne vous formez pas, vous « perdez » chaque année du potentiel de financement.
À la retraite, vos droits CPF disparaissent. Si vous partez à la retraite sans avoir utilisé vos crédits, ils sont définitivement perdus. Il est donc fortement recommandé de les mobiliser avant votre départ, que ce soit pour préparer une reconversion, un projet personnel ou simplement développer vos compétences.
🚫 CPF : un compte strictement personnel
Il est formellement interdit d’utiliser le CPF d’un tiers, même avec son accord. Vous ne pouvez pas financer une formation avec le CPF de votre conjoint, de vos parents, d’un ami ou d’un salarié. Il s’agirait d’une fraude passible de sanctions pénales et d’un remboursement des sommes versées.
De plus, soyez vigilant face aux arnaques :
Ne donnez jamais vos identifiants, mot de passe ou numéro de sécurité sociale à une personne qui vous appelle ou vous écrit sous prétexte de "vous aider à utiliser votre CPF avant expiration".
Toutes vos démarches doivent se faire via le site officiel : www.moncompteformation.gouv.fr
💡 Toutes nosformations (en marketing digital, montage vidéo, création d’entreprise, etc.) sont certifiées Qualiopi et donc éligibles au CPF, avec un accompagnement sérieux et sécurisé dans vos démarches.
4. Pôle emploi et l'accompagnement personnalisé
En plus des aides financières, Pôle emploi peut vous proposer :
Des ateliers ou formations gratuites,
L'accès à un référent création d'entreprise,
Des dispositifs d’incubation ou de coaching selon votre région.
🧠 Bon réflexe : prenez rendez-vous avec un conseiller pour parler de votre projet et voir toutes les options adaptées à votre profil.
5. Les aides locales et régionales
Certaines régions, départements ou collectivités proposent des subventions, prêts à taux zéro, ou accompagnements spécifiques.
Exemples : Initiative France, France Active, réseaux BGE, ADIE, etc.
🔎 Pensez à vous rapprocher de la Chambre de commerce (CCI) ou de la Chambre des métiers (CMA) de votre territoire pour faire le point.
6. Les OPCO et les FAF : des aides à la formation pour les indépendants
Quand on se lance, on a souvent besoin de se former (en gestion, communication, marketing, outils numériques…).
Et bonne nouvelle : en tant qu’indépendant·e, vous cotisez chaque année à un Fond d’Assurance Formation (FAF) — même sans le savoir ! — et vous avez droit à des financements pour vos formations.
🔍 FAF / OPCO : c’est quoi ?
FAF : organismes qui financent la formation des travailleurs indépendants.
OPCO : structures qui financent la formation des salariés… mais aussi des dirigeants non salariés dans certains cas (notamment en entreprise individuelle ou micro).
Quel FAF selon votre activité ?
Professions libérales & freelances (hors médecins) : FIFPL
Commerçants, prestataires de service (BIC) : AGEFICE
Artisans : FAFCEA
Artistes-auteurs : AFDAS
Micro-entrepreneurs selon l’activité : FIFPL / AGEFICE / FAFCEA selon le code APE
Pour conclure
Créer son entreprise en 2025, c’est une belle aventure, mais elle peut vite devenir complexe si l’on avance seul·e, sans accompagnement ni vision claire. Heureusement, il existe de nombreuses aides pour nous lancer (CPF, ACRE, ARCE, ARE, FAF, OPCO…) — à condition de savoir comment les utiliser et dans quel ordre.
C’est exactement pour cela que, dans chacune de nos formations en marketing digital ou en montage vidéo, nous intégrons un accompagnement complet à la création d’entreprise.
Parce qu’apprendre une compétence, c’est bien — mais apprendre à en vivre, c’est encore mieux.
Ensemble, nous voyons :
comment choisir le bon statut,
comment éviter les erreurs administratives,
comment structurer une offre claire,
et comment se faire connaître efficacement dès le début.
🎓 Toutes nos formations sont certifiées Qualiopi, donc éligibles au CPF, et conçues pour être accessibles, concrètes et tournées vers l’action.
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Ensemble, donnons vie à votre projet et construisons les bases d’une activité pérenne.
Notre école
MONTACOMM est certifiée conformément aux exigences du Référentiel National de Certification Qualité des organismes mentionnés à l’article L.6351-1 du Code du travail. La certification qualité a été délivrée au titre de la ou des catégories d’actions suivantes : actions de de formation (OF – L.6313-1, 1°) ; actions de formations par apprentissage (CFA – L.6313-1, 4°) (Voir le certificat)